Jouons à pointer les contradictions

1 minute, 36 seconds

On peut dire qu'on est déjà dans la campagne présidentielle, parce que bon, hein... Sans compter le machin solennel des trois rigolos du PS à la télévision (pas vu, j'ai entendu les commentaire à la radio le lendemain), sérieusement, ça devient du n'importe quoi. Ou je vieillis mal.

Une chose qui m'énerve assez, c'est la volonté à tout prix d'avoir un clivage gauche/droite (Ségolène avait, heu, haussé la voix sur une militante là-dessus, si ma mémoire est bonne). Et si je trouve qu'il y a de bonnes idées des deux côtés ? Je pondère mes idées, et je regarde à quel parti correspond le plus gros poids ?

Et, s'il faut que les candidats représentent des idées, ne faudrait-il pas revoir le processus d'élections ? Un machin à la Condorcet ? Le choix entre deux maux, j'aime pas trop, je préfère graduer. Surtout s'il n'y a pas moyen d'exprimer un non-choix, en votant pour une liste qui représenterait les votes blancs. Le plus triste, c'est que ce n'est pas avec les candidats actuels que ces réformes se feraient : ils auront été élus via un système bancal, pourquoi en changer si ça leur a réussi ?

En plus, pour revenir au sujet du post, cette campagne enferme les candidats dans leurs propositions de programme. Ce matin je crois, j'ai entendu que Sarko proposait de généraliser l'étude à l'école, pour éviter que les jeunes ne trainent dehors et qu'ils fassent leurs devoirs à la place. Et quelques jours plus tôt, le débat portait sur un rapport qui indiquait que les collégiens/lycéens avaient des semaines trop chargées (cours + devoirs > 40h). Il n'y a pas précisément de contradiction entre ce que dit Sarko et ce qu'indique le rapport, mais la conjonction des deux donne un résultat bizarre... Il faut généraliser les camps de trav^H^H^H^H d'étude pour nos chères têtes blondes ?
Là, on peut sentir que dans les mois qui viennent, ça va être la fête du slip.

Previous Next